A Lucerne, des immeubles d'habitation jumelés ont été équipés d'une installation photovoltaïque intégrée au bâtiment. Des modules Roofit.Solar Velario occupent désormais un bon tiers du toit. Le choix s’est porté sur une installation intégrée (et non en applique) pour des raisons esthétiques et pratiques (arbres à feuilles dans le quartier).
Depuis 2019, en Suisse, la croissance de l'électricité solaire a dépassé celle de la moyenne des sources d’énergie. Selon Swissolar, avec 11 % de la production nationale en 2024, elle est devenue d’importance systémique. La majeure partie de ces installations PV est posée en applique sur les toits. Pour deux immeubles jumelés à Lucerne, en revanche, c’est un autre système qui a été choisi.
La centrale photovoltaïque sert aussi de toiture
Alors que presque tous les bâtiments en Suisse sont (encore) équipés d’installations en applique sur le toit, le maître d'ouvrage de ce double immeuble collectif a opté pour du photovoltaïque intégré au bâtiment (PVIB) : en plus de convertir la lumière du soleil en énergie, les modules Roofit.Solar Velario font aussi office d’éléments de couverture du toit.
Moins obstrués par les feuilles et plus esthétiques
Werner Mathis de A. Erhart AG explique pourquoi le maître d'ouvrage a choisi les modules Roofit.Solar Velario : « Il y a de grands arbres dans le quartier. En automne, leurs feuilles obstruent les écoulements des toits en tuiles, ce qui peut entraîner des infiltrations d'eau. » Un toit en tôle est nettement moins sujet à ce problème, ce qui réduit les dépenses d'entretien. Mais selon Werner Mathis, le maître d’ouvrage a aussi été sensible à l’esthétique : « Une installation intégrée au bâtiment est bien plus esthétique qu'une installation en applique, fixée sur la toiture par une sous-construction.
176 m2 de surface photovoltaïque intégrée au toit
Dans ce projet, A. Erhart AG était responsable du lattage et des travaux de ferblanterie tels que les gouttières, la couverture en tôle et l'habillage des différents éléments de toit.
Pour le directeur Werner Mathis, cette installation intégrée au toit à Lucerne était une première - et n’a pas été de tout repos. La surface de toit totale est de 460 m2 avec une pente de 22,5°. Les modules Roofit.Solar Velario occupent 176 m2. La puissance de crête de l’installation est de 1190 kW.
Montage des modules : flexibilité demandée
200 mm d'isolation thermique et un pare-vapeur variable ont été posés sur la structure existante. Le charpentier a ensuite posé l'écran de sous-toiture et le contre-lattage de 80 mm, sur lequel A. Erhart AG a posé le lattage de 27 × 120 mm, sous forme de coffrage ouvert. Pour finir, la couverture en tôle avec les modules solaires a été réalisée. Ce peut sembler simple, comportait en réalité divers défis, à commencer par le sens de montage. « Les modules Roofit.Solar Velario doivent en principe être montés de droite à gauche.
Mais le mauvais temps n’a pas permis au charpentier de procéder ainsi : il dû se montrer flexible… et nous aussi, d’autant plus que le calendrier ne nous permettait pas d'attendre la fin des travaux de charpenterie. Nous avons travaillé sur le toit quasiment en même temps que lui. » Werner Mathis assure toutefois que, abstraction faite des circonstances extérieures, les modules Roofit.Solar Velario sont en plutôt faciles à poser.
Processus de travail corrigés pour 900 V
Pour les lignes de raccordement du bas, il a fallu procéder en se basant sur le courant. « Nous avons rapidement compris qu’il était impératif de monter les connecteurs des modules également du côté opposé - les câbles de raccordement étant soumis à une tension de 900 V », explique Werner Mathis avec un clin d'œil. Il fait remarquer que les fiches de strings fournies par Roofit.Solar n’étaient pas compatibles avec les normes suisses. Il a donc dû se procurer des fiches séparément - un travail supplémentaire.
Entraxe de 54.6 cm à respecter impérativement
Le fait que le toit soit subdivisé en différentes zones a aussi posé des défis. « La couverture en tôle a été alignée sur les modules. Les 22 fenêtres de toit et 4 lucarnes ont rendu la répartition difficile et nécessité des modules de tailles différentes. De plus, la cote d’entraxe qui nous avait été communiquée lors de la formation s’est révélée erronée. Heureusement, nous l’avons vite remarqué et avons pu corriger le tir à 54.6 cm », relate le directeur. « Cette cote d’entraxe doit absolument être respectée. » Il ajoute que dans l’ensemble, il s’agissait d’une installation très complexe. Le conseil de Werner Mathis : « L’exécution d’une installation intégrée au toit exige une bonne maîtrise des techniques de pliage des tôles. Les tôles de raccordement, notamment, requièrent une grande flexibilité. »
Extrait des livraisons de Debrunner Acifer
• 72 modules photovoltaïques Velario de Roofit.Solar, en différentes dimensions
Modules solaires Roofit.Solar Velario : performants et esthétiques
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Werner Mathis, propriétaire de l’entreprise, A. Erhart AG
Quels sont les avantages des modules photovoltaïques Roofit.Solar Velario par rapport à d’autres ?
Ils sont très solides - pour autant que la sous-construction ait été bien réalisée. On peut même se tenir debout dessus si nécessaire, ce que je déconseillerais fortement pour des modules en applique !
Qu'en est-il du temps de montage ?
Si l'on peut fixer les modules solaires sur les plis du toit en tôle, le temps de montage est réduit de moitié par rapport à une installation en applique. En règle générale, seule une barre transversale est nécessaire avant de pouvoir commencer à visser les modules. Tout le câblage se fait par le haut.
Comment avez-vous préparé votre « baptême d’installation intégrée au toit » ?
La « mode » du photovoltaïque intégré dans un toit en tôle n'a commencé que récemment. Il n'existe donc pas encore beaucoup d'installations de ce type en Suisse. Nous aurions souhaité en visiter une en construction dans la région, mais cela n’a pas été possible. En effet, soit elles étaient déjà terminées, soit le début des travaux était prévu après le démarrage de notre propre chantier. Mais nous avons heureusement eu droit à une formation approfondie par un spécialiste de Roofit.Solar.
Pourquoi avez-vous fait livrer les modules Roofit.Solar à votre atelier et non sur le chantier ?
A l'origine, nous pensions les faire livrer directement sur le chantier, mais cela l’aurait trop encombré et aurait nécessité un chariot élévateur sur place pour soulever les lourdes caisses.
Cela vous a-t-il apporté d’autres avantages ?
Oui : il est plus facile de réaliser les encoches dans les tôles à l’atelier que sur le chantier. Idem pour relever les bords des raccords de faîtage selon les normes suisses. Nous avons préparé le matériel par étapes correspondant à nos besoins de la journée. Une fois arrivés sur le chantier, nous avons transféré les modules et leurs accessoires directement sur le toit avec notre lift.
Combien de temps vous a-t-il fallu pour installer les modules Roofit.Solar Velario ?
Comme ils sont glissants lorsqu'ils sont mouillés, nous ne pouvions travailler que par temps sec - ce qui a été plutôt rare cet hiver. Une fois, il a même fallu déblayer la neige du toit. Sans compter les interruptions dues à la météo, j’évalue le temps de pose à trois ou quatre mois.
Qu’appréciez-vous particulièrement chez Debrunner Acifer ?
Nous leur commandons principalement des tôles et des produits semi-finis de ferblanterie, ainsi que des outils - et ce depuis plus de 30 ans. Leur très large assortiment et leurs stocks importants sont un avantage pour tous les clients. Le fait que Debrunner Acifer fournisse désormais aussi les modules Roofit.Solar Velario était optimal dans notre cas.
